À travers cette démarche, la localité située en bordure du lac Saint-Jean compte se positionner comme une municipalité attrayante et accueillante, mobiliser les citoyens quant à l’accueil et l’intégration de nouveaux arrivants, trouver des moyens pour attirer de nouveaux citoyens et favoriser leur insertion communautaire. Elle souhaite également créer des liens entre le conseil municipal et la population, et l’informer davantage.
L’initiative revampée a fait l’objet d’une résolution adoptée à l’unanimité lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 2 mars.
« Considérant que la municipalité de Chambord possède tous les services afin de bien desservir sa population, tant au niveau de l’éducation, des loisirs et des sports, de la santé, du commerce et de l’industrie, de l’hébergement et restauration, du tourisme, des services complémentaires ainsi qu’un quartier résidentiel en développement », lit-on dans le préambule de la résolution.
Le maire de Chambord, Luc Chiasson, souligne que plusieurs personnes, dont certaines oeuvrant à la municipalité ainsi que des citoyens, ont été impliquées dans la mise à jour de la politique.
Un comité d’accueil formé de quatre citoyens et de deux élus a été mis sur pied. Celui-ci sera accompagné par le directeur général et la coordonnatrice au développement et à l’animation communautaire, qui est en poste à Chambord depuis le mois de novembre. Le comité d’accueil oeuvrera à la mise en place d’actions favorisant l’intégration des nouveaux citoyens.
La résolution souligne que des événements permettront au comité d’accueil et au conseil municipal d’accueillir les nouveaux arrivants. Une présentation de la vie à Chambord sera notamment faite lors de ces rencontres. Le maire Chiasson rappelle que jusqu’à présent, les nouveaux résidants ne recevaient qu’une pochette d’accueil.
La politique d’accueil et d’intégration s’adresse aux personnes, autant aux propriétaires qu’aux locataires, qui s’établissent de façon permanente sur le territoire de Chambord ou qui y ont emménagé depuis moins d’un an.
Annie-Claude Brisson, Initiative de journalisme local, Le Quotidien